Sélection générale
Quelles sont les échelles d'évaluation de la qualité de l'air ?
Les pays ou régions définissent des indices de qualité de l'air et classent les données brutes dans une échelle d'évaluation descriptive. Ces indices permettent d'identifier plus facilement le niveau de pollution et les éventuels risques associés.
Les échelles d'évaluation de la qualité de l'air varient selon les pays et régions en fonction de la pollution et des conditions sanitaires locales. Des dizaines d'indices locaux sont utilisés dans le monde. Par exemple, en Australie, certains États utilisent un système basé sur des chiffres, tandis que d'autres en utilisent un basé sur des catégories. Le Canada, les États-Unis et le Japon définissent des indices de la qualité de l'air distincts, tout comme l'Agence européenne pour l'environnement.
Plus la pollution de l'air s'aggrave, plus les risques de santé publique augmentent. Elle affecte particulièrement les enfants, les personnes âgées et autres populations à risque. Lorsque la qualité de l'air est mauvaise, les autorités administratives fournissent généralement des recommandations de santé liées aux activités en intérieur et extérieur.
Comment les indices de la qualité de l'air (IQA) sont-ils calculés ?
L'indice de la qualité de l'air (IQA) est l'information que différents gouvernements choisissent d'utiliser pour communiquer la qualité de l'air au public. Il s'agit de convertir le niveau de différents polluants en un indice compréhensible.
Voici quelques différences courantes entre les indices :
- Nombre et type de polluants : chaque IQA est calculé en fonction de différents polluants.
- Voici quelques polluants courants faisant l'objet de mesures :
- Particules fines (par exemple, PM2,5 et PM10)
- Ozone (O3)
- Dioxyde d'azote (NO2)
- Dioxyde de soufre (SO2)
- Monoxyde de carbone (CO)
- Les polluants mesurés pour définir l'indice varient selon les pays et régions. Par exemple :
- L'IQA européen couvre les six polluants distincts mentionnés ci-dessus.
- L'IQA indien couvre les polluants ci-dessus ainsi que l'ammoniac (NH3).
- Voici quelques polluants courants faisant l'objet de mesures :
- Durée moyenne : de nombreuses sources officielles fournissent des rapports basés sur des mesures moyennes pour des périodes définies. Ces périodes peuvent aller de 1 à 24 heures.
- Seuils de concentration des polluants : les différents IQA appliquent leur propre interprétation du danger à différents niveaux de concentration de polluants.
- Polluants dominants : les IQA définissent le polluant dominant en fonction du risque d'exposition, c'est-à-dire le polluant qui nuit le plus à la santé des individus au moment de la mesure. Étant donné que les IQA attribuent différentes interprétations du danger à chaque polluant, vous pouvez constater des différences concernant le polluant dominant.
Types et sources de polluants extérieurs les plus courants
Les indices locaux de qualité de l'air reposent sur des mesures de polluants atmosphériques. Voici les polluants extérieurs les plus couramment mesurés :
- Particules en suspension : petites particules solides et gouttelettes liquides présentes dans l'air. Les particules PM10 et PM2,5 ont un diamètre inférieur à 10 micromètres et à 2,5 micromètres, respectivement. Elles sont émises par les véhicules motorisés, les poêles à bois et l'industrie. Les incendies et les tempêtes de poussière peuvent également entraîner une forte concentration de particules en suspension.
- Dioxyde d'azote (NO2) : gaz et composant majeur de la pollution de l'air en centre-ville. Il provient principalement des véhicules, de l'industrie, des centrales électriques et du chauffage.
- Ozone (O3) : gaz présent dans la stratosphère. Il nous protège des rayonnements ultraviolets nocifs et de la troposphère. L'ozone est un polluant nocif produit par une réaction chimique entre la lumière solaire, les gaz organiques et les oxydes d'azote rejetés par :
- les voitures ;
- les centrales électriques ;
- d'autres sources.
- Dioxyde de soufre (SO2) : gaz toxique qui dégage une odeur âcre et irritante. Il provient de l'industrie électrique qui brûle des combustibles fossiles, mais également des raffineries de pétrole, de la fabrication de ciment et des émissions de volcans.
- Monoxyde de carbone (CO) : gaz issu des véhicules motorisés ou des machines qui brûlent des combustibles fossiles.
Tous ces polluants ont une incidence sur la santé quand ils sont en forte concentration. Pour en savoir plus, consultez le site Web de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Facteurs qui influencent la qualité de l'air
Bien que complexe, la qualité de l'air dépend de plusieurs facteurs :
- Conditions météorologiques (vitesse et direction du vent, humidité relative, etc.)
- Rayonnement solaire
- Feux de forêt et autres types d'incendies
- Tempêtes de poussière et émissions de poussières liées à l'agriculture
- Émissions industrielles et des ménages privés
- Émissions dues à la circulation routière
- Autres processus atmosphériques physiques et chimiques
Informations spécifiques à la solution basée sur une station
Comment est sélectionné l'indice de la qualité de l'air (IQA) à proximité ?
Les niveaux de qualité de l'air sont calculés d'après les mesures des stations de qualité de l'air. Nous vous fournissons une carte de toutes les stations de votre région pour que vous ayez une vue plus complète des informations sur la qualité de l'air. Cependant, la qualité de l'air entre les stations peut varier, et le niveau IQA de la station la plus proche de vous ne reflète pas nécessairement celui de votre position spécifique. Pour éviter toute confusion, nous proposons une vue basée sur une carte pour afficher le niveau IQA de stations données autour de vous.
En raison de contraintes d'espace, plusieurs produits Google fournissent les mesures d'une seule station. Dans ce cas, l'indice de la qualité de l'air est sélectionné en fonction des mesures effectuées par la station la plus proche de votre position.
Important :
- Les concentrations des polluants peuvent varier sur de courtes distances. Par conséquent, les mesures de la qualité de l'air peuvent parfois varier considérablement entre votre position et celle d'une station.
- Dans certains cas, les rapports sur la qualité de l'air peuvent prendre un peu de temps (12 heures), ce qui peut être ressenti en cas d'évolution rapide de la qualité de l'air.
- Il est possible que chaque station de surveillance ne mesure pas tous les polluants. Cela peut parfois entraîner des écarts entre l'IQA obtenu (qui est spécifique à la station et qui ne reflète que les polluants mesurés à cette station) et la qualité réelle de l'air.
- Les écarts avec d'autres sources de données peuvent également être causés par la moyenne temporelle de l'IQA, en particulier au début et à la fin d'épisodes de pollution élevée.
Que désignent les panaches de fumée ?
Important : Il est possible que la carte montre les panaches de fumée de la veille et que ceux du jour soient toujours en cours d'analyse. Dans certains cas, l'indice de la qualité de l'air peut être bon même s'il y a un panache de fumée. Cela peut arriver si le panache de fumée n'atteint pas la surface au sol et n'affecte pas la qualité de l'air mesurée.
D'autres informations sur les panaches de fumée aux États-Unis sont disponibles dans la recherche Google et sur Maps. Elles sont fournies d'après les données satellite de l'agence américaine NOAA, chargée de l'observation océanique et atmosphérique.
Les données comprennent les niveaux moyens et élevés de densité de fumée. Si des données sont disponibles, les panaches de fumée sont affichés sur la carte de la qualité de l'air.
Sources des données sur la qualité de l'air
Pour garantir la qualité des produits de Google liés à l'air, nous affichons les données de la station de surveillance directement à partir des sources suivantes :
Australie
- Gouvernement du Territoire de la capitale australienne
- Autorité de protection de l'environnement (Victoria)
- Autorité de protection de l'environnement (Australie-Méridionale)
- Gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud
- Autorité de protection de l'environnement (Territoire du Nord)
- Gouvernement du Queensland
- Gouvernement d'Australie-Occidentale
Brésil
Chili
Inde
Israël
Mexique
Singapour
Corée du Sud
États-Unis
Informations spécifiques à la solution basée sur notre modèle
Sélection de l'indice de la qualité de l'air (IQA) à proximité
Google applique son modèle de qualité de l'air pour afficher la qualité de l'air à votre emplacement.
Si vous consultez la qualité de l'air pour une ville (par exemple, "météo à Londres"), l'indice de qualité de l'air qui s'affiche peut concerner un emplacement éloigné du vôtre (le centre-ville, par exemple). Il ne reflète pas exactement la situation autour de vous, même si vous vous trouvez dans la même ville.
Pour obtenir l'IQA de votre emplacement :
- Connectez-vous à Google Maps.
- Dans l'en-tête "Emplacement", cliquez sur Sélectionner une zone.
-
Pour utiliser la position exacte, changez d'emplacement.
Source des données et précision du modèle de qualité de l'air de Google
Nous utilisons un modèle de qualité de l'air basé sur une approche multicouche appelée "approche par fusion". Cette approche combine des données provenant de diverses sources d'entrée et applique une pondération complexe sur les couches. Les couches d'entrée sont les suivantes :
- Stations de surveillance de référence gouvernementales
- Réseaux de capteurs commerciaux
- Modèles de dispersion mondiaux et régionaux
- Modèles de fumée d'incendie et de poussière
- Informations satellite
- Données sur le trafic
- Informations auxiliaires telles que la couverture des sols
- Météorologie
Le modèle de Google fournit des indices de la qualité de l'air basés sur les concentrations des polluants les plus courants mentionnés ci-dessus, ainsi que sur l'oxyde nitrique (NO), l'oxyde d'azote (NOx) et, dans certains cas, les hydrocarbures non méthaniques (NMHC). Le modèle est calculé sur une grille de 500 x 500 m.
Les données sur les polluants provenant de stations de surveillance officielles ou de référence constituent la couche de base et les informations les plus fiables du modèle. Pour supprimer les valeurs irrégulières et garantir la haute qualité des données, le modèle effectue un contrôle qualité sur les mesures collectées par les outils de surveillance dans le monde entier. En cas de délai important entre le moment de la mesure et sa publication, un algorithme de prévision immédiate (ou "nowcast") calcule les concentrations de polluants pour l'heure en cours.
Limites du modèle
Bien que chaque couche d'informations utilisée par le modèle de Google soit associée à des erreurs, notre approche réduit considérablement le nombre total d'erreurs, car le modèle effectue une validation croisée entre différentes sources. Cependant, chaque modèle comporte des erreurs, par exemple :
- Un court retard (une à deux heures) des données sur la qualité de l'air dans certains cas.
- Les événements locaux, comme un barbecue ou un incendie domestique, qui ne sont pas détectés par le modèle.
- Le modèle peut parfois indiquer qu'il y a de la fumée à quelques kilomètres de votre position.
- Au Mexique et au Canada, les données sur la qualité de l'air peuvent être retardées à certaines heures en raison de fumées d'incendie.
L'IQA est différent de celui de Google et de la station de surveillance
L'indice de la qualité de l'air peut être différent entre les stations de surveillance officielles et sur Google pour les raisons suivantes :
- Certaines stations officielles ne mesurent pas tous les types de polluants.
- Les données des stations de surveillance officielles sont souvent transmises avec du retard, ce qui peut expliquer que des changements soudains de la qualité de l'air ne soient pas enregistrés.
- Les stations de surveillance officielles ne mesurent que ce qui se passe là où elles se trouvent.
Comme l'illustre l'exemple 2, le modèle de Google tient compte de plusieurs sources de données et prédit la qualité de l'air à l'emplacement des stations en temps réel pour les six polluants :
- Ozone troposphérique (O3)
- Particules PM2,5
- Particules PM10 (poussière, par exemple)
- Monoxyde de carbone (CO)
- Dioxyde de soufre (SO2)
- Dioxyde d'azote (NO2) à une résolution de grille de 500 m
Exemple 1 : En cas de phénomène de poussière (particules PM10), une station de surveillance montrera que la qualité de l'air est bonne, car elle ne mesure que l'ozone troposphérique (O3). Toutefois, le modèle de Google indiquera que la qualité de l'air est mauvaise, car il prend en compte les particules PM10.
Exemple 2 : Une station de surveillance mesure tous les polluants. Google et la station indiquent le même polluant dominant (l'ozone, par exemple). Cependant, Google affiche un indice de la qualité de l'air de 200 alors qu'il est de 150 sur la station. Cet écart peut être dû au fait que l'ozone évolue tout au long de la journée. Par conséquent, il est possible que la mesure effectuée deux heures plus tôt ne soit pas identique à la prédiction en temps réel de Google.
La qualité de l'air affichée par Google ne correspond pas à ce que je vois sur mon capteur du commerce (ou sur un capteur à proximité). Pourquoi ?
Nombre de polluants mesurés
La plupart des capteurs disponibles sur le marché ne signalent que les particules PM2,5 et PM10, tandis que Google fournit des rapports sur la qualité de l'air pour plusieurs polluants, dont l'ozone troposphérique (O3), les particules PM2,5 et PM10, le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de soufre (SO2) et le dioxyde d'azote (NO2). Dans la plupart des capteurs commerciaux, l'efficacité diminue pour les plus grandes particules, ce qui signifie que la mesure des PM10 peut être très faible en raison de la limitation de la méthode optique utilisée dans ces capteurs.
Facteurs environnementaux
Des facteurs environnementaux externes, comme une humidité relative et une température élevées, peuvent avoir des conséquences sur les mesures des capteurs optiques du commerce.
L'emplacement du capteur peut également avoir un impact majeur sur les mesures, car celles-ci peuvent être affectées par la pollution à l'échelle locale, qui ne représente pas une grande zone.
Notre modèle intègre les mesures provenant de capteurs du commerce, et identifie et supprime celles qui sont incorrectes.
Processus de conversion
Les capteurs du commerce ont souvent recours à une méthode de mesure des particules PM2,5 "basée sur le nombre", tandis que l'approche standard utilisée pour transmettre des informations sur la qualité de l'air est "basée sur la masse".
Par défaut, les données des stations de surveillance officielles et du modèle de Google sont exprimées en "masse par volume". Cette conversion nécessite de connaître la densité des particules telles que la fumée ou la poussière. Cette conversion pourrait entraîner de grandes différences par rapport aux stations de surveillance officielles et au modèle de Google.
Durée moyenne
Les données que les fournisseurs de réseaux des capteurs du commerce affichent sont basées sur des durées moyennes différentes. Google calcule les concentrations de polluants et les IQA toutes les heures. Chaque IQA a sa propre durée moyenne en fonction du pays (généralement au moins toutes les heures, souvent plusieurs heures). Par exemple, en cas d'augmentation soudaine de la pollution liée à la fumée, vous constaterez peut-être que la qualité de l'air est mauvaise sur le site Web d'un fournisseur de capteurs du commerce, qui se base sur une moyenne de 10 minutes. Google indiquera alors la moyenne horaire (qui, dans ce cas, sera inférieure en raison des heures précédentes de faible pollution) et de la valeur officielle de l'IQA, qui tient compte des conséquences pour la santé, est calculée en fonction de moyennes encore plus longues.
Remarque : Le réseau des capteurs du commerce n'est pas pris en compte dans notre modèle et peut donner des résultats différents.
Les données Google sur la qualité de l'air ne sont pas les mêmes que celles d'autres fournisseurs
Différents indices de la qualité de l'air
Les indices de la qualité de l'air varient selon les pays et les régions, qui se basent sur des échelles différentes et les utilisent dans différents buts. Si vous cherchez à comparer plusieurs fournisseurs, veillez à comparer des rapports qui "parlent la même langue" sur la qualité de l'air.
Par exemple, certains fournisseurs utilisent l'indice de la qualité de l'air (IQA) des États-Unis toutes les heures, tandis que d'autres l'utilisent dans sa forme fixe (par exemple, avec une moyenne des particules PM2,5 sur 24 heures) ou se basent sur l'indice AirNow.
Différentes méthodes de mesure et de reporting
Les fournisseurs ne mesurent pas tous la qualité de l'air de la même manière, ce qui a une incidence sur les résultats finaux.
Parfois, les données sur la qualité de l'air sont basées sur des mesures. Certains fournisseurs utilisent des capteurs du commerce, tandis que d'autres ont recours à des modèles.
Google combine des informations provenant de stations de surveillance du monde entier, ainsi que des sources suivantes :
- Données des capteurs commerciaux
- Données satellite
- Conditions météorologiques
- Rapports sur les conditions de circulation
- Feu de forêt
- Informations sur l'occupation des sols
Lorsque vous fournissez des données sur la qualité de l'air, différents fournisseurs peuvent avoir des agrégations temporelles divergentes. Vous pouvez ainsi voir les retards dans les valeurs de polluants ou d'indices signalées pour différents fournisseurs au même endroit.
Un polluant est présent, mais Google indique une bonne qualité de l'air
Il peut arriver que les informations sur la qualité de l'air affichées sur Google ne correspondent pas à ce que vous sentez ou voyez autour de vous. Plusieurs explications sont généralement possibles :
- L'être humain est particulièrement sensible à l'odorat. Il est possible que vous sentiez un certain type de pollution, comme les gaz émis par de la fumée à de très faibles concentrations, même si la qualité de l'air est considérée comme suffisamment bonne du point de vue de la santé. La pollution de l'air créée par les composés organiques volatils (COV) peut produire des odeurs perceptibles, mais elle n'est pas mesurée par les stations de surveillance officielles ni incluse dans nos rapports sur la qualité de l'air.
- La fumée qui réduit la visibilité peut souvent être observée à haute altitude, même si elle n'est pas détectable au niveau du sol.
En savoir plus sur les limites applicables aux modèles Google
Google indique une mauvaise qualité de l'air, mais tout est dégagé
Si certains types de pollution sont visibles, comme les tempêtes de poussière ou la fumée des feux de forêt, d'autres (et ils sont nombreux) ne le sont pas. C'est l'une des différences fondamentales entre pollution de l'air et météo : il suffit généralement de jeter un coup d'œil dehors pour voir s'il fait beau, s'il pleut, ou s'il y a du vent.
Par exemple, des niveaux élevés d'ozone, également appelés l'effet "belle journée", qui nécessite la présence de la lumière du soleil pour se former, peuvent être produits en haute altitude (au sommet d'une montagne, par exemple) lorsque le temps est agréable et ensoleillé.
Il se peut également que les modèles soient limités, comme décrit dans l'aide sur la qualité de l'air.
Les informations fournies par Google diffèrent de celles de l'opérateur AirNow des États-Unis
Pour obtenir des informations sur la qualité de l'air aux États-Unis, deux des sources officielles les plus réputées sont le site Web principal d'AirNow et la carte des incendies et de la fumée d'AirNow.
Il existe quelques différences importantes entre les rapports sur la qualité de l'air d'AirNow et de Google :
- Nombre de polluants surveillés : Google respecte les exigences de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA, U.S. Environmental Protection Agency) en se basant sur les données de l'EPA et prend en compte plus de polluants que le site Web d'AirNow.
- Google utilise davantage de sources de données.
- Google présente des informations hyperlocalisées alors qu'AirNow couvre des zones plus larges en tenant compte des moins bonnes mesures.
- L'indice de la qualité de l'air (IQA) de Google et d'Air Now est différent.
AirNow | Carte des incendies et des fumées AirNow | ||
Sources de données et méthode |
Stations de surveillance et modèle d'interpolation basé sur les moins bonnes mesures d'une région |
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Diverses données d'entrée, différents modèles et plusieurs algorithmes de prédiction temporels et spatiaux :
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Polluants surveillés |
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Particules en suspension (PM2,5) |
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Aux États-Unis, il existe deux indices de la qualité de l'air (IQA) officiels qui se calculent différemment :
- L'IQA de l'U.S. EPA (Agence américaine pour la protection de l'environnement), qui calcule l'exposition sur des périodes plus longues et prend en compte six polluants (voir le tableau ci-dessous).
- L'indice NowCast, qui permet d'estimer l'IQA complet quotidien au cours d'une heure donnée. Il indique les conditions actuelles pour permettre aux individus d'agir de manière à limiter leur exposition et leurs activités en plein air si nécessaire, dans un souci de protection de leur santé. Grâce à l'indice NowCast, les cartes des conditions actuelles correspondent davantage à ce que les gens voient ou vivent. Cet indice permet de fournir des informations plus récentes sur l'ozone, ainsi que sur les particules PM2,5 et PM10.
Pour calculer l'IQA aux États-Unis, Google combine les deux indices.
Comparer les IQA officiels des États-Unis et l'IQA de Google
Voici un tableau plus détaillé des différentes approches concernant les IQA des États-Unis, pour comparaison :
IQA des États-Unis | Indice NowCast d'AirNow | IQA hybride de Google aux États-Unis | |
Nombre de polluants |
6 polluants
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3 polluants
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6 polluants
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Périodes prises en compte |
La période moyenne couverte varie en fonction du polluant. Par exemple, l'ozone est calculé sur la base des niveaux d'exposition moyens sur huit heures et des plages d'exposition d'une heure. Les particules PM2,5 sont comptabilisées en fonction des moyennes des expositions de 24 heures. |
La méthode de calcul de la moyenne de l'indice NowCast d'AirNow attribue plus de poids aux heures récentes afin de mieux refléter les changements soudains des niveaux de pollution de l'air dus aux fumées d'incendies ou aux tempêtes de poussière. Les périodes moyennes sont plus courtes que celles de l'IQA des États-Unis (la dernière période de 12 heures est prise en compte). |
Google adopte la méthode de calcul de la moyenne de l'indice NowCast d'AirNow pour les particules en suspension (PM2,5 et PM10), ce qui donne plus de poids aux heures récentes et aux changements soudains. Google prend aussi en compte davantage de polluants que l'indice NowCast : Google calcule les moyennes d'autres polluants (O3, NO2, SO2 et CO), puis convertit ces données au format de l'IQA des États-Unis. |
Sources des données sur la qualité de l'air
Voici les sources à partir desquelles nous recueillons des informations pour le modèle de qualité de l'air de Google :
Sources de données mondiales
- Données de capteurs à prix abordable de PurpleAir
- Informations modifiées provenant du service de Surveillance de l'atmosphère Copernicus
- Informations modifiées de Copernicus Global Land Cove.
- Informations du secteur public concédées sous licence en vertu de l'Open Government Licence v3.0. de Met Office.
- Informations de l'Agence européenne pour l'environnement disponibles sous la licence CC-BY-2.5 DK
Belgique
- Informations modifiées provenant d'IRCEL-CELINE Licence.
Canada
- Informations fournies par le gouvernement du Manitoba, concédées sous la licence d'utilisation de l'information et des données du site Ouverture MB (Manitoba.ca/OpenMB)
- Informations concédées sous la licence Open Government Licence – Ontario, version 1.0
Danemark
- DCE : Nationalt Center for Miljø og Energi (données brutes dont la qualité n'est pas contrôlée)
Finlande
France
- Pays de la Loire – Source des données : Air Pays de la Loire
- Geod'air
Allemagne
- Informations provenant de l'Agence fédérale allemande de l'environnement. Des modifications ont été apportées.
Guernesey
- © Crown 2023 copyright Defra via uk-air.defra.gov.uk
Italie
- Regione del Veneto Licence.
Irlande
- Environmental Protection Agency (EPA) : https://epa.ie/ https://airquality.ie/
- Licence.
Japon
- Informations modifiées provenant de Soramame
Mexique
- Les informations sur la qualité de l'air publiées par le Secrétariat à l'Environnement du gouvernement de Mexico sont préparées à partir des informations obtenues auprès du réseau de surveillance de l'atmosphère et de ses stations de surveillance situées dans la zone métropolitaine de la vallée de Mexico. Elles sont exploitées et gérées par la Direction de la surveillance de la qualité de l'air sous la houlette de la Direction générale de la qualité de l'air (SEDEMA, Secretaría del Medio Ambiente). Ces informations sont accessibles au public et sont soumises à des processus de qualité susceptibles de les modifier. La diffusion ou l'utilisation de ces informations par des tiers relève de la responsabilité de la personne qui les publie ou les utilise.
- SINAICA, https://sinaica.inecc.gob.mx/. Des modifications ont été apportées.
Espagne
- MeteoGalicia et le ministère de l'Environnement, du Territoire et du Logement de la Xunta de Galicia
- Madrid Comunidad
- Informations du ministère de l'Environnement concédées sous la licence CC BY 4.0
Suède
- Informations modifiées provenant du SMHI
Royaume-Uni
- © Crown 2023 copyright Defra via uk-air.defra.gov.uk
- Informations provenant de LondonAir Licence.
- Northern Ireland Air
États-Unis
- Texas TCEQ
- Département de la Protection de l'environnement de l'État de New York : les données affichées ici incluent celles obtenues auprès du site http://nyaqinow.net. Il s'agit de données préliminaires susceptibles d'être modifiées.